08 octobre 2021

Quand la science croit en Dieu, le livre qui bouleverse nos certitudes

 










Les découvertes de la relativité, de la mécanique quantique, de la complexité du vivant, de la mort thermique de l’Univers et, surtout, du Big Bang sont-elles suffisantes pour convertir les incroyants d’aujourd’hui? Les auteurs de Dieu, la science, les preuves en sont convaincus.

https://www.lefigaro.fr

07 août 2021

Bientôt l’arrêt du cœur du Gulf Stream?

 

Le courant marin, déjà à court de souffle, serait potentiellement proche de rendre son dernier d’après un article publié dans Nature. L’étude, basée sur des séries de mesures de température et de salinité sur 150 ans, montre que le réchauffement global augmente l’instabilité des courants. S’il est impossible de déterminer dans combien de temps l’effondrement aura lieu - dans une décennie comme dans quelques centaines d’années - le fait que le courant ait perdu sa stabilité est déjà une catastrophe en soi, précise The Guardian.

Pourquoi on en parle. Un arrêt du Gulf Stream entrainerait d’autres catastrophes par effet domino: changement radical des pluies en Inde, Afrique de l'Ouest et Amérique du Sud, augmentation des tempêtes et baisse des températures en Europe et un affaiblissement des glaces de l’Antarctique et de la forêt amazonienne.

De fait, il serait considéré comme un point de bascule climatique majeur. Ces points, redoutés par les scientifiques, représentent de grands changements irréversibles et rapides du climat parfois difficile à déterminer. Des événements tels que la fonte rapide du Groenland, la forêt amazonienne relarguant plus de CO2 qu’elle en aspire et les émissions de méthane en Sibérie pourrait être une succession de points de bascule dont l’addition pose une menace existentielle à notre civilisation. En attendant le rapport du GIEC lundi 9 août…

https://www.heidi.news

28 juillet 2021

Les «signes vitaux» de la Terre s'affaiblissent, préviennent des scientifiques

 

Les «signes vitaux» de la Terre s'affaiblissent, préviennent des scientifiques

Des chercheurs réclament des actions rapides: éliminer les énergies fossiles, restaurer les écosystèmes, opter pour des régimes alimentaires à base de plantes, s'éloigner du modèle de croissance actuel et stabiliser la population mondiale.

Par Le Figaro avec AFP

Les «signes vitaux» de la planète s'affaiblissent sous les coups de l'économie mondiale, ont mis en garde mercredi 28 juillet des scientifiques de premier plan, s'inquiétant de l'imminence possible de certains «points de rupture» climatiques. Ces chercheurs, qui font partie d'un groupe de plus de 14.000 scientifiques ayant plaidé pour la déclaration d'une urgence climatique mondiale, estiment que les gouvernements ont de manière systématique échoué à s'attaquer aux causes du changement climatique: «la surexploitation de la Terre». 

Depuis une évaluation précédente en 2019, ils soulignent la «hausse sans précédent» des catastrophes climatiques, des inondations aux canicules, en passant par les cyclones et les incendies. Sur les 31 «signes vitaux» de la planète, qui incluent les émissions de gaz à effet de serre, l'épaisseur des glaciers ou la déforestation, 18 atteignent des records, selon ce texte publié dans la revue BioScience. Ainsi, malgré la chute des émissions de gaz à effet de serre en raison de la pandémie de Covid-19, les concentrations de CO2 et de méthane dans l'atmosphère ont atteint des niveaux record en 2021. Les glaciers fondent 31% plus vite qu'il y a quinze ans et la déforestation en Amazonie brésilienne a elle aussi atteint un record en 2020, transformant ce puits de carbone crucial en émetteur net de CO2. Avec un record de plus de 4 milliards de têtes de bétail, notamment vaches et moutons, la masse du bétail dépasse désormais celle des humains et des animaux sauvages combinés, selon l'étude.

Nous devons arrêter de traiter l'urgence climatique comme un problème indépendant, le réchauffement n'est pas le seul problème de notre système Terre sous pression

William Ripple, chercheur à l'Université d'État de l'Oregon

«Nous devons réagir face aux preuves qui montrent que nous allons vers des points de rupture climatiques, en prenant des mesures urgentes pour décarboner l'économie et en commençant à restaurer la nature plutôt que la détruire», a indiqué l'un des auteurs, Tim Lenton, de l'université britannique d'Exeter. Les auteurs estiment qu'il existe en effet «de plus en plus de preuves que nous approchons, voire avons déjà dépassé» certains des points de bascule qui pourraient entraîner le système climatique vers un changement dramatique et irrémédiable.

Cela inclut la fonte des calottes glaciaires du Groenland et de l'Antarctique, qui pourrait être irréversible à l'échelle de plusieurs siècles, même si les émissions de CO2 étaient réduites. Autre point de non retour possible pour les récifs coralliens menacés notamment par le réchauffement, et dont dépendent un demi-milliard de personnes.

Les auteurs réclament des actions rapides radicales dans plusieurs domaines: éliminer les énergies fossiles, réduire la pollution, restaurer les écosystèmes, opter pour des régimes alimentaires basés sur les plantes, s'éloigner du modèle de croissance actuel et stabiliser la population mondiale. «Nous devons arrêter de traiter l'urgence climatique comme un problème indépendant, le réchauffement n'est pas le seul problème de notre système Terre sous pression», a insisté William Ripple, de l'Université d'État de l'Oregon. Selon lui, «les politiques pour combattre la crise climatique ou tout autre symptôme devraient s'attaquer à la source: la surexploitation de la planète par les humains».



16 juillet 2021

La prédiction du MIT sur l’effondrement de la civilisation semble être en phase avec la réalité

 Ces dernières décennies sont marquées par la crainte d’un déclin de notre civilisation telle que nous la connaissons, alors même que les progrès technologiques et industriels semblent exponentiels. La surpopulation et la surconsommation placent les générations actuelles dans une véritable impasse. En 1972, une équipe de scientifiques du MIT a publié une étude prédisant la fin de ce que l’on appelle la « civilisation industrielle » au cours du 21e siècle, et ces prédictions semblent aujourd’hui totalement en phase avec la réalité, selon une nouvelle étude.

...de nouvelles recherches montrent que ces prédictions se sont révélées étrangement exactes jusqu’à présent.

...nous pourrions effectivement assister à l’effondrement de la civilisation (telle que nous la connaissons) dès 2040.

Mais cela ne se produira que si nous poursuivons notre approche actuelle de l’extraction et de la surexploitation des ressources, ce qui suggère qu’il y a de l’espoir, bien qu’il soit difficile de le croire.

...il n’est peut-être pas trop tard pour créer une civilisation véritablement durable et équitable pour tous, bien qu’il soit de plus en plus difficile d’y croire.

trustmyscience.com

Risques d'effondrements environnementaux et sociétaux







17 août 2019

«La montée de l’autoritarisme est inévitable»

Effondrement : l’humanité rongée par la fin

Dennis Meadows, scientifique, coauteur du rapport Meadows (1972) sur les dangers de la croissance : 
«Le dérèglement climatique, combiné avec la réduction des énergies fossiles peu chères au cours du siècle, éliminera les fondations du modèle actuel de civilisation industrielle. Nous observons déjà un chaos croissant, comme des mouvements de populations incontrôlés au sein des pays pauvres et vers les plus riches. Le chaos va empirer surtout car il provoque toujours plus de pénuries alimentaires. Nous avons appris de l’histoire une règle absolue : quand les gens pensent devoir choisir entre l’ordre et la liberté, ils choisiront toujours l’ordre. La montée de l’autoritarisme est inévitable. Je suis personnellement très content de vivre dans une démocratie. Mais nous devons admettre que les démocraties ne résolvent pas les problèmes existentiels de notre temps - dérèglement climatique, réduction des réserves énergétiques, érosion des sols, écart croissant entre riches et pauvres, etc. Doit-on réduire les libertés individuelles pour cela ? Cette question implique que la société a la capacité d’anticiper et de réaliser des changements proactifs. Je ne vois pas de preuve de cela. Les libertés individuelles sont déjà restreintes et je pense que cette tendance va se poursuivre inévitablement. Cela ne résoudra malheureusement pas les problèmes provoquant le chaos, mais accroîtra principalement le pouvoir politique sur le court terme et la richesse financière de ceux qui soutiennent des mesures autoritaires. Tous les gouvernements autoritaires actuels - la Chine, la Corée du Nord, la Russie, etc. - ne résolvent pas non plus les problèmes de notre temps.» Recueilli par Aude Massiot



21 juin 2019

« Complément d'enquête » : qui sont les collapsologues ?



Ce n'est pas tant le réchauffement climatique qui va causer la fin de notre monde pour les collapsologues, mais plutôt le tarissement des ressources naturelles, notamment du pétrole : les tracteurs ne pourront plus rouler – difficile pour l'agriculture –, pas plus que les camions et bateaux ne pourraient transporter les marchandises… Tout le système industriel s'écroulerait alors. 

Complément d'enquête – « Fin du monde : et si c'était sérieux ? »
Jeudi 20 juin à 22 h 50 sur France 2



La "collapsologie", ou l'idée d'une fin du monde imminente

Un faisceau de phénomènes alarmants comme le changement climatique ou l'épuisement des ressources naturelles ont conduit certains à se demander si le monde n'allait pas s'effondrer. Une idée regroupée sous le terme de "collapsologie".

"La collapsologie, c'est l'assemblage de toutes les disciplines scientifiques qui parlent d'effondrement", détaillait l'inventeur du terme, Pablo Servigne, en mars 2019. Ce dernier annonce la chute de notre civilisation. Certains se préparent à cet effondrement et ont décidé de vivre à la campagne pour augmenter leurs chances de survie.

https://www.francetvinfo.fr


Quand la science croit en Dieu, le livre qui bouleverse nos certitudes

  Les découvertes de la relativité, de la mécanique quantique, de la complexité du vivant, de la mort thermique de l’Univers et, surtout, du...