15 juin 2008

Kierkegaard


Kierkegaard entretenait  l'idée que tout être humain existe sur l'une des trois sphères (ou l'un des trois plans) de l'existence, l'esthétique, l'éthique, et le religieux. La plupart des gens, observait-il, vivent une vie esthétique dans l'immédiat du désir où rien n'a d'importance que les apparences, les plaisirs, et le bonheur. C'est en accord avec les exigences de cette sphère que les gens suivent les conventions sociales. Kierkegaard considérait aussi la violation des conventions sociales pour des raisons personnelles (p.ex. pour la poursuite de la célébrité, de la réputation ou par esprit de rébellion) comme des choix esthétiques personnels. Bien plus petit est le nombre des gens qui vivent dans la sphère éthique, qui ont décidé de s'affirmer en tant qu'individus responsables, font de leur mieux pour faire les bonnes choses et voient plus loin que les superficielles amabilités et idées de la société. Chez Kierkegaard, évoluer sur la sphère de l'éthique inclut la possibilité d'une éthique de la situation bien menée, qui dérive des conventions sociales. La troisième et plus élevée des sphères est la sphère de la foi. Pour être dans la sphère de la foi, Kierkegaard estime qu'il faut donner l'entièreté de soi-même à Dieu, effort du christianisme authentique.

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