16 juin 2008

L'écologie profonde


Le Nouvel Ordre écologique, sous-titré « L'arbre, l'animal et l'homme », est un essai de Luc Ferry, publié en 1992 aux éditions Grasset. Il a reçu le prix Médicis. L'auteur présente et critique certaines tendances philosophiques de la pensée écologiste moderne, en particulier l'antispécisme et l'écologie profonde.

 Il y voit une opposition radicale à l'Occident, de nature révolutionnaire et non réformiste, doublées d'un antihumanisme prononcé. Il rattache à ces courants les idées exposées par Michel Serres dans son ouvrage Le Contrat naturel, dont il critique la notion même en raison de l'impossibilité pour l'homme de passer physiquement un contrat avec la nature.

Il examine aussi les idées d'Hans Jonas, largement diffusées en 1979 dans Le Principe responsabilité, en dénonçant la tentation de Jonas pour l'utilisation de méthodes fortes telles que celles du régime stalinien.

Ferry voit dans l'écologie profonde un mélange d'idées « brunes » et « rouges », de l'amour du terroir et la nostalgie d'une pureté perdue à la critique du capitalisme et au soutien de l'autogestion. Le point central de ces idées serait pour lui une « haine de la modernité » et du temps présent. 

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