Si les pays pétroliers ne disposent plus de leurs «missing barrels» [excédents de production] qui leur faisait faire la pluie et le beau temps sur le marché, Jean-Marie Chevalier observe néanmoins «une tentation de la rareté» dans des pays comme l’Arabie Saoudite, la Russie ou le Venezuela. «Ces nations savent que la fin du pétrole est proche et veulent préserver la rente le plus longtemps possible pour les générations futures.» Par exemple, en différant leurs nécessaires investissements.
Mais tout indique que le pétrole devrait continuer à augmenter graduellement. Sur le marché à long terme, qui détermine le «prix d’équilibre» du baril, les nouvelles sont mauvaises: les investisseurs anticipent une hausse continue du pétrole.
Alors que le pétrole se négocie aujourd’hui aux alentours de 130 dollars, plus personne n’ose parler de «plafond». «On peut tout imaginer: le prix maximum est le prix du substitut au pétrole. Le pétrole ne peut pas être beaucoup plus cher que son futur remplaçant. Le problème, c’est qu’on ne sait toujours pas quel sera son remplaçant et quand il arrivera sur le marché.
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