04 octobre 2009

Ludwig Wittgenstein : De la certitude


§114 – Celui qui n’est certain d’aucun fait, il ne peut non plus être certain du sens de ses mots. (p.46)

§115 – Celui qui voudrait douter de tout n’arriverait jamais au doute. Le jeu de douter présuppose lui-même la certitude. (p.46)

§122 – Pour douter, ne faut-il pas des raisons ? (p.48)

§123 – Où que je me tourne, je ne trouve pas de raisons de douter que…(p.48)


§164 – La vérification n’a-t-elle pas de fin ? (p.59)

§253 – Au fondement de la croyance bien fondée est une croyance non fondée. (p.78)

§341 – C’est-à-dire : les questions que nous posons et nosdoutes reposent sur le fait que certaines propositions sont soustraites au doute – sont, pour ainsi dire, comme des gonds sur lesquels tournent nos questions et nos doutes. (p.98)


§344 – Ma vie consiste en ce qu’il y a beaucoup de choses que je me contente d’accepter. (p.98)

§450 – (…) Un doute qui mettrait tout en doute ne serait pas un doute. (p.128)


* Ludwig Wittgenstein : De la certitude (notes inachevées de 1949-1951), traduction de l’allemand de Danièle Moyal-Sharrock, Paris, éditions Gallimard, 2006

Aucun commentaire:

Quand la science croit en Dieu, le livre qui bouleverse nos certitudes

  Les découvertes de la relativité, de la mécanique quantique, de la complexité du vivant, de la mort thermique de l’Univers et, surtout, du...