§114 – Celui qui n’est certain d’aucun fait, il ne peut non plus être certain du sens de ses mots. (p.46)
§115 – Celui qui voudrait douter de tout n’arriverait jamais au doute. Le jeu de douter présuppose lui-même la certitude. (p.46)
§122 – Pour douter, ne faut-il pas des raisons ? (p.48)
§123 – Où que je me tourne, je ne trouve pas de raisons de douter que…(p.48)
§164 – La vérification n’a-t-elle pas de fin ? (p.59)
§253 – Au fondement de la croyance bien fondée est une croyance non fondée. (p.78)
§341 – C’est-à-dire : les questions que nous posons et nosdoutes reposent sur le fait que certaines propositions sont soustraites au doute – sont, pour ainsi dire, comme des gonds sur lesquels tournent nos questions et nos doutes. (p.98)
§344 – Ma vie consiste en ce qu’il y a beaucoup de choses que je me contente d’accepter. (p.98)
§450 – (…) Un doute qui mettrait tout en doute ne serait pas un doute. (p.128)
* Ludwig Wittgenstein : De la certitude (notes inachevées de 1949-1951), traduction de l’allemand de Danièle Moyal-Sharrock, Paris, éditions Gallimard, 2006
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