22 avril 2011

La position de Lacan


1) la psychanalyse n'était pas une thérapie (« elle ne soigne rien »)
2) Parler ne fait pas du bien, contrairement à l'idée reçue : la parole de la scène analytique renvoie plutôt au pire, soit la confrontation même avec ce que le sujet a toujours cherché à fuir.

3) Pour ce qui est de l'obnubilation vers l'acte psychanalytique, Maria Pierrakos, psychanalyste lacanienne, écrit :

« On peut dire en effet qu'il s'agit de libérer le sujet des liens qui l'empêchent de vivre. Mais le résultat de certaines analyses n'est-il pas, au bout de bien des années, de voir ces liens remplacés par une toile d'araignée de mots qui peu à peu perdent leur sens premier pour en avoir un double, un triple, une multitude ; et le sujet qui était dans un monde cohérent de souffrance se trouve dans un univers éclaté où le tout et le rien s'équivalent, pour ne pas dire le tout et le n'importe quoi44 »



Aucun commentaire:

Quand la science croit en Dieu, le livre qui bouleverse nos certitudes

  Les découvertes de la relativité, de la mécanique quantique, de la complexité du vivant, de la mort thermique de l’Univers et, surtout, du...