24 avril 2011

Historique des critiques des théories de l'évolution


Dans un fragment posthume intitulé « Contre le Darwinisme », le philosophe Friedrich Nietzsche exposait dans les années 1880 sa position : « L'utilité d'un organe n'en explique pas la genèse, au contraire ! Pendant la plus longue partie du temps où une qualité se forme, l'individu n'en bénéficie pas, elle ne lui sert pas, surtout dans la lutte contre les circonstances extérieures et ses ennemis. » Il ajoute : « L'influence des circonstances extérieures a été follement exagérée par Darwin. L'essentiel du processus vital est justement cette force immense de formation, qui crée des formes « du dedans », qui utilise, exploite les « circonstances extérieures. »

l'Homme est une espèce en développement qui produit, de-ci de-là, des types supérieurs, caractérisés par la richesse relative de leurs instincts (Platon, César, Napoléon, Goethe...). Helléniste réputé et aristocrate de sensibilité12, l'auteur fut témoin bien malgré lui des profonds changements structurels de la société du XIXe siècle. Il a ainsi cherché à interpréter l'essor de l'art moderne et la domination des instincts bourgeois – jugés pauvres – comme une réaction qui prouve la résistance absolue de l'environnement à l'évolution des espèces13, et donc également, la fausseté principielle du modèle de Darwin14.

12.« Jusque ici toute élévation du type humain a été l'œuvre d'une société aristocratique, et il en sera toujours ainsi. » Nietzsche

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