24 mai 2011

The Tree of Life ou la quête de Dieu sur grand écran


le dernier film de Terrence Malick, The Tree of Life, a remporté dimanche la Palme d’or lors de la 64e édition du festival de Cannes.

The Tree of Life. Une tentative de toucher, d’effleurer brièvement Dieu, d’en rendre compte. Et c’est sans doute en ce sens que le film est le plus bouleversant: il n’y a pas d’ambition plus terrible que de vouloir accéder à la grâce divine, de volonté plus audacieuse que de révéler Dieu aux yeux des spectateurs. C’est ce à quoi s’est attaché Terrence Malick, c’est ce à quoi il tendait: c’est sans doute ce qu’il a réussi à atteindre.
Le sens d’une vie précise, d’un destin, doit s’inscrire dans l’infini des existences, dans la totalité de la création. C’est - et Terrence Malick n’a de cesse de nous le prouver - en reliant la famille au reste de l’univers, en mélangeant ces petits hommes avec la grandiose nature que Dieu prend vie, qu’il prend sens, qu’il fait sens. Toute la beauté du film réside dans ce va-et-vient constant, qui n’a au fond qu’un seul but: illustrer la grâce du Seigneur, la rendre visible aux yeux du spectateur. C’était une idée folle, que seul un cinéaste comme Terrence Malick pouvait tenter de mettre en oeuvre. Force est de constater qu’il a réussi.

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