La vérité je crois n'a qu'un visage : celui d'un démenti violent.
Georges Bataille, «Préface» du Mort, dans les Notes en fin du quatrième volume des Oeuvres complètes, p. 363-366.
Quant à Bataille, qui toute sa vie s’était «dépensé jusqu’à toucher la mort à force de beuveries, de nuits blanches et de coucheries », il était tout à fait hostile à cet ultime type de libertinage*. Pour lui la réduction de l’être humain à un corps source de plaisir physique refoulait, à l’instar du christianisme, la dimension spirituelle de l’érotisme.
*Pour le Divin Marquis, la seule attitude face à la mort reste la recherche d’une ultime volupté.
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