S'intéressant à un projet de film sur le Marquis de Sade, il se met à étudier de manière intense le concept kantien de « mal radical », qui réduit l'humanité entière en esclaves du consumérisme, qui corrompt en manipulant l'âme et le corps.
Pasolini considère la libération sexuelle comme une tromperie. Il s’élève contre la société de consommation et le capitalisme qui asservissent la sexualité, qui devrait être libératrice, et expose les vies privées1. Il dénonce donc dans son film, une nouvelle fois, les horreurs de la société bourgeoise : la sexualité, auparavant vue comme une grâce pour l’humanité, devient une simple marchandise à consommer, sans égard pour la dignité humaine1.
Le 19 janvier le Corriere della Sera publie son article Sono contro l'aborto (« Je suis contre l'avortement »), qui suscite une vive polémique33.
"Je suis profondément convaincu que le vrai fascisme est ce que les sociologues ont trop gentiment nommé la société de consommation"34.
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