« Je pense que l’asexualité est produite par un certain contexte socio-culturel – celui de la consommation de masse – et que les asexuels proposent un être au monde qui refuse un état de fait de notre société de consommation. Ils aspirent pourrait-on dire à une « paix du désir », à un désir qui ne soit pas compulsif et ne mène pas à la violence, ni non plus à la consommation (et à la production) à outrance. Mais cela n’en fait pas pour autant un « choix » ou une « revendication ». Se vivre asexuel, c’est constater en soi l’échec de toutes les sollicitations sexuelles de nos sociétés. »
Les abstinents désirent mais ne couchent pas. Les asexuels, eux, ne désirent pas du tout, ils ne réfrènent donc aucune pulsion.
la journée de l'asexualité
La vérité je crois n’a qu’un visage : celui d’un démenti violent. G.Bataille Le mort, préface, Pauvert
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