17 août 2013

Poésie de la fin du monde

  • En ce week-end de l’Assomption se déroule dans le sud de l’Angleterre un festival dédié à l’apocalypse et aux moyens de s’y adapter : « Uncivilisation 2013 », que l’on pourrait traduire par « Décivilisation », est le slogan du Dark Mountain festival.
    Pour sa troisième – et dernière – édition, le festival se propose de rassembler, dans un bois « durable », les gens en quête de réponse aux questions les plus fondamentales que peut se poser un individu responsable au début du XXIesiècle :
  • « En ces temps perturbés, comment donner un sens à nos vies ?
  • Quelles sont les histoires – anciennes ou nouvelles – susceptibles de nous redonner de nouvelles fondations ?
  • Quels sont les projets concrets capables de redonner de l’espoir alors que nous sommes confrontés à la perte de beaucoup de ce que nous prenons pour acquis ? »                                                                                         
  • A l’origine de cette rencontre, un journaliste et poète Paul Kingsnorth, fondateur d’un réseau d’écrivains, artistes et penseurs qui « ont cessé de croire les histoires que notre civilisation se raconte à elle-même ».
    Dans un manifeste publié en 2009, le Dark Mountain Project explique que l’effondrement de notre civilisation est irrémédiable, qu’il est trop tard pour empêcher le réchauffement climatique et que notre mode de vie fondé sur la surconsommation et la destruction de l’environnement est condamné.
  • http://www.rue89.com/
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