La vérité je crois n’a qu’un visage : celui d’un démenti violent. G.Bataille Le mort, préface, Pauvert
26 mars 2008
GIYA KANCHELI
[Sa musique génère] des contrastes saisissants, qui témoignent d'une vision pessimiste. Kancheli ne croit pas en des lendemains qui chantent, aussi est-ce plutôt la tristesse devant l'incapacité du monde à tirer des leçons du passé qui transpire de [celle-ci]. Une tristesse dont le pouvoir de fascination, loin d'être désagréable, évoque, çà et là, Arvo Pärt.
Le compositeur géorgien Giya Kancheli confie qu'il "essaie d'exprimer (son) état mental dans (sa) musique", sans espoir de changer le monde, absurde et toujours en guerre.
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