Le préjugé indifférencialiste :
il n’y a pas de différences notables entre les hommes et les femmes, du point de vue de la cognition et du comportement. «Nous» serions tous les mêmes, et nos différences, si elles se manifestent, ne sont que déterminées culturellement et socialement.
il s’agit là de l'ignorance pure et simple des enseignements des cinquante dernières années de recherches et de progrès scientifiques. En 2005, Huntington Willard, un des 250 co-auteurs de l’annotation du chromosome X, déclarait ainsi dans Nature:
«Il n’y a pas un génome humain, mais bien deux: le génome mâle et le génome femelle.»
Du berceau à la tombe, on note des différences cognitives et comportementales statistiquement significatives entre les deux sexes, et cela dès le niveau évidemment inconscient de l’expression génétique, de la production hormonale et de l’organisation neurologique.
http://www.slate.fr/story/34529/feminisme-evolution-reactions
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