22 février 2014

Une vision « dogmatique » du progrès ?


La Belgique est devenue jeudi 13 février le deuxième pays au monde, après les Pays-Bas, à autoriser l'euthanasie pour les mineurs. Cette loi, qui devrait entrer rapidement en vigueur, a suscité une vive opposition de la part de croyants, notamment catholiques, dans le pays. 
Contestant les fondements mêmes de l'avancée que constituerait la loi, le prêtre et blogueur Eric de Beukelaer développe, en réponse à un éditorial du journal Le Soir « Une nouvelle sacralisation apparaît : celle du “progrès”. (...) Il y aurait un sens à l’histoire allant du conservatisme (= pas bien) au progrès (= bien). Ceci lui permet de pointer ce qui va dans le sens du “progrès” (= bien), et quels combats politiques constituent un “retour en arrière” (= pas bien). Contradiction étonnante d’un libre-examen enfantant, ce qu’il convient d’appeler “un dogme du progrès”. Progrès qui va dans un seul sens – celui défendu par son auteur, bien entendu. »
dans une tribune à La Libre Belgique : « Il est à craindre que la société se déresponsabilise toujours plus vis-à-vis de ceux qui souffrent. Car la société ne dit dès lors plus au malade : "Nous allons te soutenir du mieux que nous pouvons avec tous les moyens dont nous disposons et le plus longtemps possible." Mais elle lui demande plutôt : "Réfléchis-bien! Veux-tu vraiment vivre ainsi ?" De la sorte, le désir de vivre et de s’opposer à un éventuel souhait de mourir est subtilement sapé chez le malade et son entourage. Ne s’agit-il pas là d’une réelle perversion, pour une société qui d’autre part investit tant dans la prévention du suicide ? »

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