01 mai 2011

Un genre littéraire



«jamais, dit-il, la pensée philosophique n’a été aussi débile en France, que depuis le début du XIXe s. (…) Ce n’est pas un hasard, si cette pauvreté philosophique règne en France depuis le début du XIXe s., à savoir depuis la création de l’Université. Tout en ayant par ailleurs ses avantages, notre système universitaire permet à des médiocres, une fois parvenus à des postes importants, d’y fortifier leur confiance en eux-mêmes et d’exercer leur dictature sur les examens, les concours et les carrières.» (Pourquoi des philosophes*, p. 61).

*Il y explique comment la philosophie a épuisé son rôle historique qui était de donner naissance à la science. Depuis Kant, la biologie, la physique et plus tard la psychologie se sont détachées de la philosophie qui est devenue un genre littéraire.

Reste à savoir qu’en est-il de la philosophie aujourd’hui et depuis le XVIIIe siècle ? Une réponse qui fera plaisir aux «philosophes» encore vivants: elle subsiste « mais en tant que genre littéraire. Un genre qui, au même titre que le roman, la poésie, l’essai, a eu et a encore ses génies, mais a perdu la fonction de savoir encyclopédique qui fut la sienne ou à laquelle il prétendit de Platon à Leibniz. » (* J.-F. Revel, “Histoire de la philosophie occidentale” (de Thalès à Kant), Nil Editions, 1994., p. 519).

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